Les rédacteurs web peuvent-ils être community manager ? 🖥️

Mai 20, 2025 | Blog

“Ah bah si vous rédigez des contenus sur internet, vous pouvez aussi gérer mes réseaux sociaux, non ?”

Les clients sont très nombreux à me poser cette question. Parce que souvent, pour les entreprises, la communication, c’est la communication ! Que ce soit sur Google ou sur Instagram, tout est basé sur internet, après tout. Donc c’est pareil, non ?

En réalité, non. Enfin, c’est quand même une question à nuancer.

Si tu te demandes si rédaction web et community management sont liés comme les doigts de la main, la réponse est oui. Parce que ça fait partie de la communication digitale, donc c’est forcément lié.

MAIS ! Les rédacteurs web et les community managers sont des professionnels bien distincts. Tout simplement parce qu’en vrai, les expertises ne sont pas les mêmes.
Et qu’il y a suffisamment de choses à faire d’un côté comme de l’autre pour occuper une journée entière pour un professionnel.

Personnellement, j’ai décidé de me former pour devenir community manager, en plus de ma casquette de rédactrice web. Mais c’est un choix personnel : j’en avais envie, ça m’intéressait et je voulais pouvoir fournir une offre complète à ma clientèle.

Cependant, ce n’est pas le cas de tous les rédacteurs web. Si tu veux en savoir plus, je t’explique toutes les différences entre ces deux métiers.

Les rédacteurs web : la visibilité sur internet

Les rédacteurs web rédigent des contenus (articles de blog, contenus de sites internet, fiches produits) pour les moteurs de recherche. Google, Bing, Yahoo… Tout confondu, ou spécialisé (tout dépend de ce qu’ils préfèrent).

Et les moteurs de recherche ont leurs propres algorithmes, leurs propres règles, leurs propres préférences. Ce qui veut dire qu’un rédacteur web doit rédiger en fonction de ces règles.

On peut découper les missions d’une rédactrice web en plusieurs grandes parties.

1 – La rédaction pour les personas

Déjà, le rédacteur web rédige les contenus pour des clients / lecteurs bien précis. T’imagines bien que le prospect ciblé ne sera pas le même pour une entreprise qui fabrique des dentiers, et pour une entreprise qui fabrique des skateboards. Du moins, en théorie.

La première partie de la mission du rédacteur web, c’est donc de savoir à qui il s’adresse. Pour ça, il doit identifier son profil : –

  • Son âge
  • Ses centres d’intérêt
  • Sa situation géographique
  • Ses préférences
  • Ses problèmes au quotidien
  • Où il passe ses vacances
  • etc…

Plus il en sait sur la persona qu’il cible (persona = acheteur idéal), plus efficaces seront ses contenus.

De la définition de ce profil d’acheteur, le rédacteur web pourra savoir quel ton employer, quel vocabulaire, quelle formulation, quel type de phrases… Bref, tout ce qu’il faut pour susurrer à l’oreille des prospects ciblés.

2 – La rédaction pour les algorithmes des moteurs de recherche

Une fois qu’il sait à qui il parle, le rédacteur web doit faire en sorte d’être mis en avant sur les moteurs de recherche.

Parce que c’est bien beau de rédiger des contenus percutants, pensés pour une catégorie de population précise et avec  des jolies phrases… Mais quand tu rédiges sur internet, si tu ne fais pas selon les préférences des algorithmes, tu ne seras pas lu.

Les algorithmes des moteurs de recherche ont toute une liste de règles et de préférences. Et ce sont eux qui décident quel contenu est mis en avant, et quel contenu va être relégué dans les limbes des résultats de recherches.

Parmi les innombrables règles à respecter, je peux t’en citer quelques-unes : 

  • Choisir un bon mot clé, populaire et peu concurrentiel
  • Optimiser le contenu d’un point de vue sémantique
  • Optimiser les zones chaudes
  • Bien rédiger les balises
  • Optimiser les images d’un contenu
  • Optimiser la vitesse de chargement de la page
  • etc…

On optimise, on optimise, on optimise !

community manager lyon

3 – Le suivi des résultats organiques

Et ensuite, on suit les résultats. Ça, tu verras, c’est commun à la rédaction web et au community management.

Mais il faut absolument suivre les résultats de ce que tu publies, des mots clés que tu choisis, du positionnement de tes contenus, de leur popularité…

En gros, c’est l’étape essentielle pour identifier tes éventuelles erreurs et mettre en avant ce que tu peux mieux faire pour la suite.

4 – La mise en place de liens internes et externes

Suivre les résultats, c’est une mission de tous les jours, étant donné que tout peut changer très rapidement sur internet.

Et c’est aussi le cas de la mise en place de liens internes et de liens externes : 

  • Les liens internes au site renvoient sur d’autres pages du site
  • Les liens externes au site renvoie sur d’autres sites

C’est ce qu’on appelle le maillage d’un site, et c’est pas facile à mettre en place : il faut bien choisir les ancres, bien choisir les liens, et faire en sorte que ça reste fluide dans la rédaction des contenus.

Tout ça, c’est la mission d’un rédacteur web dans les grandes lignes. Mais comme tu t’en doutes, c’est loin d’être une description exhaustive.

Les community managers : la visibilité sur les réseaux sociaux

Quand t’es community manager, tout ton travail repose sur la génération d’un engagement et sur l’entretien d’une communauté.

1 – La création de contenus pour les mobinautes

Déjà, tu commences par créer des contenus. Sur Instagram et sur TikTok, ce seront forcément des contenus visuels. Vidéos, photos, illustrations graphiques… Le tout accompagné, bien évidemment, d’un peu de texte bien ciblé pour accrocher les mobinautes que tu vises.

La création de contenu est donc surtout graphique sur les réseaux sociaux : une différence drastique par rapport à la rédaction web.

Là encore, la logique est la même : il faut bien connaître ses prospects cibles pour savoir quel type de contenu créer, et quelle description rédiger.

Et il faut aussi identifier la nature du contenu qu’ils préfèrent : informationnel, commercial, humoristique… C’est le rôle d’un community manager que d’identifier ce que les prospects cibles souhaitent, pour donner une bonne image de la marque qu’il représente. 

2 – La création de contenus pour les algorithmes

Et là aussi, il faut penser aux algorithmes ! Mais t’imagines bien que ce ne sont pas les mêmes algorithmes que ceux des moteurs de recherche. Sinon, ce serait beaucoup trop simple, bien entendu.

Instagram, TikTok, X, Facebook… Ils ont chacun leurs petits algorithmes et leurs préférences, ce qui rend les choses encore plus compliqué.
Mais globalement, le but, c’est de générer l’engagement. Parce que même si les réseaux sociaux ont leurs préférences pour faire passer un contenu devant les autres, ils se basent surtout sur ce qu’en pensent les mobinautes.

Globalement, plus le contenu génère de l’engouement, plus il sera mis en avant. Ce qui explique que malheureusement, la plupart des contenus créés se retrouvent au fin fond des réseaux sociaux et n’apparaissent presque pas dans les feeds.

3 – Le suivi de l’engagement sur les réseaux

Tout comme pour être visible sur internet, quand on est community manager, il faut suivre les résultats organiques. Toutefois, contrairement au suivi sur internet, là tu peux directement faire un suivi sur les applications des réseaux sociaux, si tu as créé un compte professionnel.

Tu as accès à toutes les statistiques, et à des conseils personnalisés de la plateforme. Tu remarqueras souvent que leur conseil personnalisé, c’est “Eh, paie-nous pour te faire de la pub !”.

Donc voilà, à prendre avec des pincettes.

4 – L’entretien de la communauté

Dans community manager, il y a “communauté”. Donc le rôle d’un community manager, en plus de générer de l’engagement, c’est d’entretenir la communauté.


Répondre aux commentaires, proposer aux personnes qui ont liké les contenus de les suivre, interagir avec les abonnés présents dans le feed… L’engagement envers les autres génère toujours de l’engagement envers son propre compte.

redaction internet

Rédaction web VS community management : deux formations totalement différentes

Quand on met à plat les missions des community managers et les missions des rédacteurs web, on se rend compte qu’il y a des similitudes. Forcément : on reste dans le cadre de la communication digitale, donc certains éléments vont être les mêmes.

Comme la création de contenu pour les prospects / pour les algorithmes et le suivi des résultats. 

Mais quand on regarde de plus près, on se rend (très vite) compte que les deux métiers impliquent des formations totalement différentes.

Déjà, parce qu’ils impliquent la gestion d’une plateforme différente.

Ensuite, parce que les outils utilisés ne sont pas les mêmes.

Et surtout, parce que les attentes des prospects sont totalement différentes !

Là où un internaute peut être sur un site en quête d’informations concrètes, le mobinaute se promène souvent sur les réseaux dans le but de passer du bon temps, de se détendre.

 Il y a de tout, et il faut s’y adapter.

Les rédacteurs web formés au community management : tout ce qu’il faut pour une communication cohérente

Donc si tu te demandes si les rédacteurs web sont community managers, la réponse est non, pas vraiment. Ce sont deux formations différentes, qui impliquent des expertises diverses. 

Par contre, une rédactrice web peut tout à fait être community manager ! Si elle s’est formée à cette discipline, bien entendu.

Personnellement, c’est ce que j’ai choisi de faire. Parce que ça me plaît, que le développement des réseaux sociaux m’intéresse, et que quand tu es rédactrice web freelance, t’as pas vraiment le choix : il faut que toi aussi, tu saches entretenir tes propres réseaux !

Et toi, t’es plutôt rédaction web ou community management ?

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